Test du leurre Realis Rozante 57MR – Duo

Le Realis Rozante est un leurre japonais très technique, plutôt destiné initialement à la traque des salmonidés en complément du fameux Ryuki, le fleuron de la marque Duo. En fait, son utilisation s’avère plus large, comme j’ai pu le constater lors de mes tests.

Dos bombé

Sa morphologie est originale avec un nez profilé et un dos bombé. Son corps est relativement large (davantage que l’écartement maxi entre les pointes des triples) sans pour autant qu’on puisse le considérer comme un crankbait. La bavette, en ABS transparent et solide, est de forme ellipsoïdale. Elle mesure 2,5 cm, le tiers de la longueur totale du leurre, et permet de le faire évoluer en pleine eau entre 1,50 et 2 m de profondeur, ce qui le classe dans la catégorie des medium runners. En action de pêche, le leurre s’est avéré particulièrement performant pour traquer les truites mais aussi quelques chevesnes repérés au ras des berges boisées.

Un passe-partout

Très bien équilibré, il se lance avec précision dans les trouées, ce qui n’est pas toujours le cas avec les leurres à longue bavette, et plonge rapidement. Quand la profondeur est faible, on peut pratiquer en bottom tapping, en profitant de sa belle faculté à éviter les accrocs. Sa forme allongée lui permet également de bien tenir les courants. Finalement, on regrette presque que ce ne soit pas un vrai leurre flottant, ce qui permettrait de mieux le suivre des yeux quand on le laisse filer sous les frondaisons. J’ai néanmoins réussi à obtenir cette densité en l’équipant de deux hameçons simples n° 8.

Pour la perche aussi

Avec sa nage puissante et ses trois billes bruiteuses, c’est un petit leurre de réaction qui s’est avéré également très intéressant en plan d’eau pour traquer et localiser les perches. Yeux et opercules très réalistes, flancs holographiques et nacrés réussis, la finition, typiquement japonaise, est particulièrement soignée. Cette version du Realis Rozante est proposée en six coloris : deux zébrés, deux métalliques, vert olive et, pour finir, un blanc toujours intéressant pour traquer les beaux chevesnes.