Test du rubber jig Bankroll Jig - Booyah

Doté d’un plomb sabot, ce Bankroll Jig se pose sur le fond comme il se doit, hameçon vers le haut. Comme sur tout jig, il est très intéressant d’enfiler sur cet hameçon fort de fer (n°4/0) un leurre souple de type virgule ou une imitation d’écrevisse pour obtenir davantage de volume, de mouvements et de vibrations. Bien fixé sur la hampe grâce à un ergot dont l’hameçon est pourvu, le leurre souple se cache en partie sous une jupe en silicone par ailleurs bien fournie (50 brins). À la moindre traction, ces brins se rabattent sur le leurre et s’en écartent dès le relâcher, prenant alors tout leur volume. Ce sont ces mouvements d’ondulations permanentes qui sont censés attirer de loin l’attention de tous les carnassiers. Une animation lente en dents de scie entrecoupée de pauses convient parfaitement au Bankroll Jig. On peut également lui imposer des petits bonds sur le fond. C’est de cette façon que j’ai pris mon dernier sandre de la saison. La peinture du sabot semble bien résister aux contacts incessants avec les rochers, les obstacles divers et les branches immergées.

L'atout discrétion

Le jig est équipé d’une brosse anti-accroc qui permet de s’aventurer au cœur des obstacles, là où se tiennent les carnassiers. J’ai par ailleurs apprécié que le Bankroll Jig, non pourvu de rattle, soit totalement silencieux. Par ses coloris, il n’émet pas non plus le moindre éclat lumineux. Cette discrétion est évidemment un atout évident quand on a affaire à des poissons souvent sollicités. Voilà donc un leurre tout-terrain permettant de prospecter les coins les plus scabreux… souvent les meilleurs !