Par la remise en cause de plus en plus insistante de certaines de nos pratiques, pêche au vif et no-kill entre autres, les associations anti-pêche accentuent la pression sur les pouvoirs publics. Mais il est clair que leurs attaques voient plus loin : c’est bien la pêche de loisir dans son ensemble qui est visée.
En 2021, certains conseillers municipaux de grandes villes ont tenté d’interdire la pratique de la pêche au vif, avec un gros impact médiatique. Grenoble avait ouvert le bal, suivie par Paris, en février. Pour motiver cette proposition, certains élus évoquaient le «caractère barbare» de la pratique. Nous avions rappelé alors que ce vœu municipal était dénué de toute valeur juridique et qu’il s’agissait plus d’un coup médiatique que d’une réelle démarche d’interdiction.
Des questions
Dans d’autres villes (Bordeaux, Montpellier, Saint-Étienne) des élus avaient embrayé. Un an et demi plus tard, les choses n’ont pas véritablement changé et nous n’avons toujours pas vu passer la moindre proposition de loi visant à réformer la pêche au vif, encore moins la pêche de loisir. Mais, indéniablement, on remarque une multiplication des critiques portées à l’égard de l’utilisation…
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