Le printemps est une des meilleures périodes pour la pêche du brochet. Les poissons sortent de frai, se tiennent encore sur les zones « shallow » dans très peu d’eau, et leur activité commence tout juste à se réveiller. C’est le bon moment pour leur présenter un hard swimbait, ramené lentement devant leur bec.
Commençons par évoquer succinctement ce qu’est un hard swimbait. Les hard swimbaits sont des leurres durs, en deux ou plusieurs segments, qui sont souvent floating (flottant) ou slow sinking (coulant lentement) et qui ont la particularité de se ramener doucement, en linéaire, entrecoupé de quelques pauses, pour la majeure partie d’entre eux. Compris dans des tailles allant de 15 à 30 cm, ce sont plutôt des leurres destinés à la capture de jolis brochets. Évidemment, cela n’empêche pas d’attraper des poissons de 60 cm avec de gros hard swimbaits, mais disons que ce ne sont pas ceux-là qui sont visés. Pour les plus connus, nous pouvons parler des BBZ 6 et 8 pouces (Spro), Gantia 180 (Illex), Itoka 150 et 200 (Gunki), Balam 245 et 300 (Madness), S’trout 16 et 23 cm (Biwaa), Swimpike (Biwaa), ou encore le Dowz Swimmer 180 et 220 (Illex).
Les secteurs peu profonds
Pour ma part, j’aime utiliser les hard swimbaits au printemps. Les poissons se tiennent souvent à…
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