C'est en discutant avec de jeunes pêcheurs au bord de l’eau que je me suis rendu compte du fossé générationnel qui s’est créé dans la pêche des carnassiers. Parmi ces pratiquants, âgés pour le plus vieux d’une trentaine d’années, aucun n’avait pêché au vif ! Deux seulement sur une dizaine avaient pratiqué au manié, et encore, avec un parent plus âgé. Ils étaient pourtant chevronnés et avaient de nombreuses prises à leur actif. Comment, en l’espace de vingt ans à peine, avons-nous perdu le goût de la pêche aux appâts naturels pour traquer les carnassiers ?
Une histoire de mode
Je ne vais pas reprendre ici les mots de mon édito dans le n°942 de La Pêche et les poissons à propos de notre fainéantise et des contraintes liées à la gestion des vifs. L’urbanisation des pratiquants joue aussi un rôle. Pas facile de conserver un bac à vif en appartement. Et puis, la poussée des antispécistes et leurs discours de protection outré des animaux peut influencer certains jeunes pêcheurs quant à
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