En dehors des biotopes vraiment peu profonds, où cette question ne se pose évidemment pas, la profondeur à laquelle se trouvent les carnassiers recherchés est toujours l’objet d’intenses spéculations. Et c’est bien normal puisque c’est en effet la clef principale. Dans ce premier volet théorique, Michel Tarragnat revient sur les cycles biologiques qui régissent le comportement des carnassiers.
Dès que la profondeur moyenne d’un milieu excède quelques mètres, on peut commencer à observer une répartition des poissons par couches d’eau. Mais c’est surtout dans les grands lacs, où elle peut atteindre 5, 10, 20 m et plus, que ce phénomène devient critique puisque le risque est alors grand de perdre son temps à prospecter des couches d’eau vides de tout poisson (du moins de l’espèce recherchée) ou trop faiblement peuplées pour être intéressantes, ou bien encore peuplées seulement de petits sujets (répartition différenciée par tailles). C’est cette fameuse « troisième dimension » propre à ce type de milieu, qui complique les prospections et alimente les spéculations. Pour être honnête, ces histoires de « bonne » profondeur concernent plus le pêcheur embarqué (bateau, float-tube,…
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