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Ouverture : les astuces contre les désillusions

La réussite passe en général par une bonne analyse du secteur, pour trouver où et comment se nourrissent les poissons. Une fois mis en place, ce pattern doit « donner » des touches. Mais de trop nombreux petits détails viennent parfois perturber nos plans et ternir les résultats.

Voici un petit florilège de conseils faciles à anticiper et à mettre en place pour éviter les déconvenues et tout mettre dans l’épuisette le jour J.

Toujours à la pointe

Trop souvent oubliés ou considérés comme la cinquième roue du carrosse, les hameçons passent pour un détail auprès de nombreux pêcheurs. Pourtant, ils sont un maillon essentiel de l’action de pêche. Trop forts de fer, ou mal aiguisés, ils peuvent empêcher un ferrage efficace. Rouillés, ils peuvent casser. Je ne saurai trop vous conseiller de changer les pièces défectueuses en amont de votre partie de pêche. Ainsi, une petite inspection de votre boîte à leurres avant de démarrer la saison ne sera pas superflue. Puisque vous en êtes là, c’est que vous vous êtes munis d’une bonne pince à anneaux brisés. Même remarque pour ceux-ci, qui peuvent s’ouvrir sur un spécimen. À plus forte raison si vous pêchez frein serré fort (ce que je vous conseille pour ferrer efficacement). N’hésitez pas à vous munir de bons anneaux brisés (pas des premiers prix) et de changer ceux qui vous paraissent faiblards. Tant que vous y êtes, mettez-en donc deux en ligne, histoire d’éviter que les poissons puissent prendre appui sur l’armature du leurre et en profiter pour se décrocher en tournant sur eux-mêmes. Si vous hésitez encore à équiper vos leurres d’hameçons inline (avec un anneau situé dans le plan de l’hameçon afin que celui-ci se positionne correctement sur le leurre), commencez par en mettre un sur la queue du leurre, piquant orienté vers le haut! En gardant un hameçon triple ventral, vous n’aurez aucun souci de « raté » et vous garderez la confiance. Puisque vous avez acheté des hameçons pour remettre vos leurres en état (ou changer ceux des modèles mal équipés au départ…), gardez-en quelques-uns dans vos boîtes. Si un poisson est mal « piqué » (hameçon difficilement accessible, au fond de la gorge, dans les ouïes, etc.), n’hésitez pas à couper cet hameçon pour le blesser le moins possible. Pour cela, il est toujours bien d’avoir une très bonne pince coupante avec soi… Ce devrait d’ailleurs être obligatoire pour intervenir également sur un pêcheur malchanceux avec qui le poisson aurait « partagé » un triple.

Les hameçons simples inline permettent de bien ferrer tout en facilitant le décrochage des gros
Crédit photo : Arnaud Brière

Musclez vos ferrages

J’en ai déjà parlé mais je le redis. Le ferrage est un moment clé de la pêche du brochet. C’est ce qui termine une bonne action qui a mené à la touche. Dommage de rater ce moment. Choisissez la bonne canne et « travaillez » la vitesse et l’amplitude de votre geste. Pour le faire correctement, il n’y a pas de secret, il faut être concentré et appliqué. Je vois tellement de beaux poissons « perdus » à cause d’un ferrage défectueux. Et pour une fois à la pêche, l’adage populaire est vrai, ce sont les plus gros que l’on rate. Plus un brochet est gros, plus il a de puissance dans la mâchoire, et plus le ferrage est primordial…

Le nœud agrafe permet un changement rapide du leurre.
Crédit photo : Arnaud Brière

Soignez les noeuds

Les nœuds et les agrafes sont deux éléments sensibles de la ligne. Ce sont des points de faiblesse qu’il faut soigner afin d’éviter toute déconvenue. Même si cela peut paraître fastidieux, il ne faut pas hésiter à refaire un nœud qui paraît suspect, de même qu’il faut changer son bas de ligne en fluoro à la moindre éraflure. C’est sur celle-ci que la dent suivante prendra appui pour trancher net votre rêve. Si vous optez pour des agrafes, alors ne lésinez pas sur la qualité. Un ou deux euros de plus sur une pochette pourront vous faire économiser un leurre à 30 €, une bonne crise de nerfs et la perte d’un poisson trophée. Sans compter que le brochet qui ne repartira pas avec la gueule clouée par deux 2/0 vous dira merci. Vous pouvez utiliser le nœud sans agrafe. Il est ultra-facile à utiliser et vraiment fiable. Il passe très facilement dans les anneaux brisés de tous les leurres durs. Il peut être utilisé avec tous les leurres pour peu que ceux qui possèdent une trop petite attache soient équipés d’un anneau brisé. Toutes ces petites manipulations ne sont pas très contraignantes et peuvent rapporter gros, et puis c’est l’occasion de s’immerger un peu dans notre passion. Bricoler avant la pêche, c’est y être déjà un peu !

Un double anneau brisé permet de limiter les risques de décrochages.
Crédit photo : Arnaud Brière

Pêcher solide n’est pas une option

N’hésitez pas à pêcher gros pour supprimer virtuellement le risque de casse et pouvoir ferrer fort. Dans la plupart des pêches au jerk, au swimbait ou gros souples dans peu d’eau, la finesse n’apporte pas grand-chose sinon des désillusions. Si votre tresse vous paraît fatiguée, ou qu’elle a déjà de nombreuses heures de vol, il faut peut-être penser à la changer. C’est souvent un investissement, mais qui est rentable. N’oubliez pas qu’on n’utilise souvent que les 60 premiers mètres et que les 70 mètres qui sont en dessous sont neufs. En les permutant d’un moulinet à l’autre et donc en les retournant, vous pourrez repartir à zéro à moindres frais.

Les derniers préparatifs à la mise à l’eau avant cette sacro-sainte ouverture.
Crédit photo : Arnaud Brière

Epuisette XXL

Le poisson de votre vie arrive au bateau, mais quel n’est pas votre moment de solitude lorsque vous vous apercevez qu’il fait deux fois la taille de l’ouverture de votre épuisette… Faites très attention, au moment de le glisser dedans, à ce qu’un hameçon qui se balade ne vienne pas se prendre dans le filet et empêche le poisson d’y entrer… Je ne saurai trop vous conseiller d’investir dans une vraie épuisette à brochet. Qui peut le plus peut le moins et le marché regorge aujourd’hui de modèles adaptés à des prix raisonnables.

Sortez couverts

Un de mes derniers conseils sera pour vous. Les pêcheurs sont des gars « costauds » qui ne craignent pas grand-chose. S’ils se protègent contre le froid, j’en vois trop peu se protéger contre le soleil. Notre sport nous fait passer beaucoup de temps au bord de l’eau et, avec l’aide de la réverbération, les UV font des ravages. Les cancers de la peau explosent sous nos latitudes, alors protégez-vous avec une bonne crème solaire. Vous irez à la pêche longtemps ! De même, l’emploi des lunettes de soleil est presque obligatoire, autant pour protéger vos yeux des rayons solaires que d’un triple baladeur.

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Brochets, Sandres, Perches

Magazine n°123 - Mai & juin 2021

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