La Miuras Mouse est restée confidentielle durant de nombreuses années. J’en avais deux dans mes boîtes, que Maurizio Carini, l’inventeur, m’avait envoyées il y a une dizaine d’années, lorsque je travaillais dans un autre magazine. Ce n’est pas le leurre le plus sexy et, suite à quelques tests, pourtant couronnés de succès, elles dormaient sagement dans le noir. C’est lourd, on ne sent rien au bout de la canne et on arrose son copain de pêche à chaque lancer. Il a suffi de quelques épisodes d’une émission diffusée sur YouTube et consacrée à la traque du brochet pour que je me souvienne de ce leurre.
Succès médiatique
On voyait un guide français, Pierre Montjarret, pro staff de la marque CWC (Catch With Care), enchaîner les gros carnassiers avec cette « souris ». Il n’en fallait pas plus pour que je ressorte, dès le lendemain, cette drôle de bête. La Miuras Mouse était fabriquée artisanalement par Maurizio, qui assurait aussi la commercialisation. CWC a repris la production et l’a industrialisée, mais le principe demeure le même. La grosse tête est conçue en résine, sur laquelle sont collés des poils de cervidés, du Bucktail. Ce poil ne se gorge pas d’eau, il ne s’agglomère pas comme du poil de lapin et garde don
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