Le clonk est un outil emblématique, indissociable du pêcheur de silure, alors même que ses effets sur le poisson sont aujourd’hui encore entourés de bien des mystères. Mais pour qu’il fonctionne à 100 %, on ne doit jamais le choisir au hasard.
Bientôt trente ans que le clonk, cet étrange morceau de bois soigneusement façonné, de forme droite ou coudée, fait couler de l’encre et suscite nombre de questions. Il doit son drôle de nom au son obtenu lorsqu’il est bien manipulé. Le principe mécanique est de créer une dépression sous la surface de l’eau formant une bulle d’air. Déplacée rapidement vers l’arrière par un mouvement vif et sans cesse accéléré, du poignet et des doigts, cette bulle d’air vient éclater à la surface de l’eau engendrant ce clonk caractéristique et perceptible, à l’air libre, à plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de mètres. Originaire des pays de l’Est et de la vallée du Danube, le clonk est démocratisé en France au milieu des années 1990 par Fabien Monvoisin. Associé à la pêche à soutenir ou au flotteur, les témoignages des pionniers de l’époque font état de véritables pêches miraculeuses.
Toujours…
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