Pêcher le silure à la mouche est une idée assez peu répandue mais c’est la spécialité de Jean-Charles Maurs qui nous prouve ici que franchir le pas n’est pas si compliqué.
Le caractère opportuniste du silure est une source d ’inspiration sans fin quant aux techniques de pêche permettant sa capture. En France, historiquement, sa traque débuta au posé, à la plombée, avant l’émergence de techniques plus dynamiques comme les pêches aux leurres ou en verticale. Diverses évolutions de ces trois approches initiales sont toujours plébiscitées. Mais, en parallèle, d’autres spécialistes tentent d’amener vers leur propre univers le plus grand poisson vivant dans nos eaux douces européennes.
Pour la touche
Je pense en particulier aux carpistes par exemple, et plus récemment encore aux pêcheurs au coup à la grande canne et même, plus improbable encore, à certains moucheurs, notamment Jean-Charles Maurs (NDLR : que nos lecteurs avaient découvert dans notre n° 895 de décembre 2019). Pour ce siluriste atypique et chevronné, ce n’est pas tant le nombre de silures capturés ou leur taille qui compte mais bien la qualité explosive de la touche. La capacité de cette technique à faire monter de si gros poissons sur ses créations…
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