Partir seul ou à deux, sans bateau à moteur, sur une session pouvant aller jusqu’à cinq jours, c’est ce que Lilian Fautrelle appelle un silure trek, une option qu’il privilégie de plus en plus souvent !
Partir sans moteur ni batterie, sans électronique, avec un seul ensemble canne-moulinet et un unique sac à dos embarquant de quoi vivre et pêcher plusieurs jours est devenu, et de loin, ma pratique préférée du moment ! Ce type d’aventures, que j’appelle mes silure treks, me permet de profiter pleinement de tout ce que la nature a encore à offrir.
Déconnexion totale
Au lieu de rester 8h durant les yeux rivés sur mon échosondeur, je vais porter mon attention sur d’autres détails : les plus petites plissures de l’eau, le positionnement des oiseaux, les descentes d’accès des rongeurs, les essences d’arbres au fort système racinaire qui stabilise les berges érodées et dégage parfois de superbes caches à silures. La plus belle méthode, peut-être, pour prendre conscience des richesses insoupçonnables et de la grande fragilité de notre environnement.
Comme celui de beaucoup de mes concitoyens, mon emploi du temps est devenu hyper-connecté. Mes silure treks m’offrent une déconnexion totale. Ces tranches…
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant.