Cela fait maintenant 46 jours que je suis parti. Le moral tient bon et j’ai encore de l’énergie. Chaque jour je reproduis les mêmes gestes : le matin je plie, je range tout dans la voiture, puis je conduis vers un nouveau département. Bien souvent, j’ai une idée du spot où je veux aller, et dès que j’y arrive je réfléchis à un plan B, au cas où. Une fois sur place, j’observe, je me promène, je questionne tous les pêcheurs que je croise, puis j’adapte mes montages et mes appâts à la situation. La clé de la réussite à mon avis est d’aller chercher la carpe et non d’attendre qu’elle vienne. Waders, fil fin pour lancer, bateau, tout cela permet de se rapprocher du poisson. Et plus on est proche, plus ça ira vite.
Jour 47/90Aujourd’hui, je suis contraint de changer mon plan de route. Au lieu d’aller vers le nord, j’oblique vers Paris, où je pêcherai un lac du côté de Mantes-la-Jolie. L’après-midi passe et je suis capot, je pars donc avec mon contact Teddy sur la Seine. J’installe mes lignes de l’autre côté du fleuve, mais il y a plus de courant que prévu et rapidement la nuit se transforme en cauchemar. Je n’ai pas su anticiper et j’ai perdu beaucoup d’énergie.
Jour 48/90
Dans la journée,…
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