Si les sites vintages fleurissent, proposant parfois du matériel old-school à prix d’or, ce n’est pas dans un esprit de réemploi ou de responsabilité sociétale, mais bien parce que le marché surfe sur notre nostalgie de young-timer.
Ado, il m’arrivait de pêcher la carpe dans un petit étang communal auquel j’accédais par l’arrière-cour d’un bistrot que tenait un couple d’amis de mes parents. Ces buralistes me gardaient chaque mois un des invendus de la Pêche et les Poissons. Ça commence à dater et je n’ai plus vraiment souvenir des articles de Jo Nivers mais je me souviens parfaitement de sa Garbolino spéciale carpe, une trique de 5m de long équipée d’un énorme pommeau caoutchouc au talon. Du haut de mes 15 ans, je rêvais de ce que je ne pouvais pas m’offrir et me contentais finalement de mes cannes télescopiques équipées de vieux Mitchell. Je ne savais pas encore que bien des années plus tard je mettrais un pied à Cabanac et marcherais dans les traces de Jo.
Carpe des années 80…
A l’été 1981, j’avais 16 ans (et demi) ! Je découvrais sur le présentoir à côté du comptoir, en couverture du n°436, la carpe monstrueuse de Marcel Rouvière. 74 livres ! Je n’avais même…
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant.