"La diode de ton détecteur s'est allumée". C’est la deuxième phrase émise par Lolo dans la foulée de la première, mais pour contextualiser cette brève histoire, il faut faire un petit bon en arrière, revenir quelques heures en amont. Nous descendions ensemble un fleuve et après quelques nuits florissantes en binôme, nous avons décidé de nous séparer pour la nuit à venir. Je pêcherai en aval de Lolo sur l’entrée d’un bras mort d’une trentaine de mètres de large pendant qu’il exploitera l’arrivée d’un petit ru quelques centaines de mètres plus haut. Les postes sont top confort, Lolo est sur un ilot plat et garni de caillasse tandis que je suis « en patins » sur un banc lisse et sableux. Au petit matin, le bilan est positif pour Laurent, il s’en sort avec quelques communes calibrées ainsi qu’une miroir ronde et trapue assez atypique pour les lieux. De mon côté, c’est la galère, j’ai percé mon pneumatique en arrivant la veille
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