Sur les chaines d’info ou les réseaux, on tombe parfois sur des personnes qui nous semblent toxiques, mieux-pensantes et radicales parce que, pour faire exister leurs convictions, elles n’hésitent pas à tenir des positions clivantes et polémiques. Sans juger ni combattre ces personnes qu’au final je ne connais pas, pas plus leurs idées qu’au demeurant parfois je pourrais partager, je m’étonne de l’impact de la méthode de ce « tu qui tue », de ces mots sur mon égo.
Je me rends compte que nous avons usé du même stratagème pour essayer d’amener le débat sur la place publique et faire changer un peu les choses de la pêche de nuit, du trafic, sujets sociétaux au final bien moins sérieux que d’autres. Au début des années 2000, avec feu mon pote Bruno Martel en tête, à qui revient effectivement tout le mérite d’avoir été le poil à gratter en créant le site « putain de carpistes », nous avons commencé par titiller l’égo de la FFPC Groupement National Carpe, des rédacteurs en chef des revues carpistes de l’époque, des notoriétés, un peu comme on agite un chiffon rouge tartiné de moutarde forte devant le nez d’un taureau. Puis devant celui du président de la Fédération…
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