Publié le : Dernière Mise à jour : 11.08.2022Par : Thierry Sauvin
Trouver les beaux courants nourriciers, c’est l’assurance de croiser la route de prédateurs en activité.
Crédit photo Franck Ripault
Sous l’action du vent et des marées, dès que la mer met en mouvement la chaîne alimentaire, tous les prédateurs se lancent dans des phases d’activité plus ou moins intenses qu’il faut être en mesure d’exploiter au mieux et au plus vite. Car à la pêche comme en toutes choses, rien ne dure !
En mer, lire l’eau est essentiel. Tout ce qui casse son uniformité (rocher, balise, haut-fond révélé par une vague qui se casse) mérite notre attention… et en particulier les courants de marées, qui peuvent être renforcés par les mouvements d’eau de surface dus au vent, créant des mouvements d’eau discontinus. Cette discontinuité, renforcée par les inversions de marée, véhiculant nourriture et oxygène, agit sur le comportement des poissons.
Le moins du plus
Les chasseurs se situent principalement à la lisière du courant vif, ce qu’on pourrait appeler « le moins courant du plus courant » pour ne pas brûler inutilement leur énergie. En revanche, dès qu’un mouvement d’eau draine de la nourriture, les poissons, nez au courant, n’hésitent pas à passer du vif au moins vif, à la manière des truites. L’apport de nourriture faiblit au fur et à mesure que le courant s’assagit à…
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