L’automne est derrière nous et nos truites autochtones ont terminé leurs amours. Les œufs fécondés sur les fonds de gravier ont vu émergé en fin d'hiver les premiers alevins. Une descendance indispensable à la bonne continuité écologique de nos cours d’eau. La magie de la vie…
Sous nos latitudes, la période de reproduction s’étale principalement de novembre à février, avec une grosse activité au mois de décembre. En fin d'automne et début d'hiver donc, les poissons très mobiles se sont attelés à rejoindre les meilleures zones de frayères. Le plus souvent, la migration des truites s’effectue vers l’amont et ces dernières peuvent, lorsque cela est nécessaire, parcourir plusieurs dizaines de kilomètres. Elles regagnent leur territoire une fois la fraie terminée. Les zones de fraie sont souvent retrouvées d’une année sur l’autre par les mêmes géniteurs. Une bonne frayère est composée de graviers ou de galets à faible profondeur et bénéficie d’une accélération de courant modérée. Idéalement, une petite crue automnale aura décolmaté la surface de ponte. Une fois sur site, la femelle va reconnaître la zone avec l’objectif…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?