Nous allons cette fois aborder la pêche d’un des poissons les plus spectaculaires à prendre à la mouche, un jumper hors pair capable de cabrioles aériennes folles et de rushs très violents : le tarpon. C’est le troisième représentant du triumvirat de la mouche en mer tropicale, avec ses consorts bonefish et permit dont nous avons déjà parlés. Le sabalo, nom espagnol qu’il porte dans une grande partie des Caraïbes, déchaîne presque autant de passion que la palometa ! Les raisons de l’intérêt pour le tarpon sont en revanche très différentes de celles attirant le pêcheur de permit. Ici, ce n’est pas la difficulté à le faire mordre qui le rend si désirable, mais plutôt son tempérament de feu et sa gueule d’acier !
Le tarpon, c’est une torpille en écailles et montée sur ressorts. Il est agressif à souhait et survitaminé ! En effet, la première fois que l’on pique une de ces satanées bestioles et qu’on la décroche, trois secondes plus tard dans une énorme gerbe d’eau, on se pose vraiment la question du dopage chez les poissons ! Un sabalo qui croise le fer d’un streamer commence systématiquement par exécuter un énorme saut puis par recracher la mouche en secouant la tête violemment…
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