D’une rivière ou d’un lac à un autre, les profils, la végétation et les habitants de ces milieux peuvent considérablement varier. Si, à la base, ces changements sont purement naturels, de nos jours et dans de nombreuses situations, c’est l’homme qui en est le principal responsable. L’impact généré est tel que tout écosystème aquatique doit évoluer. La présence ou l’absence de certaines espèces peuvent alors permettre de connaître le degré d’agression.
En France, les années 1970 annoncent le début des études et diagnostics des milieux à l’aide d’indices de référence comprenant des invertébrés benthiques (évoluant sur le fond). En 1992, avec la loi sur l’eau qui impose le maintien et l’amélioration de la qualité écologique des eaux de surface, l’étude d’impact des milieux aquatiques, grâce aux bio-indicateurs, connaît un véritable essor... Il existe deux modèles d’exploitation des bio-indicateurs. L’un fait état du degré de « polluo-sensibilité » des espèces étudiées. La tolérance, la diversité et l’abondance permettront alors de tirer des conclusions fiables sur l’état de santé…
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