La diversité des éphéméroptères sur l’eau a considérablement baissé en cette fin de saison. Comme la nature n’aime pas le vide, l’effervescence est maintenant assurée par les trichoptères qui, d’ordinaire, possèdent des temps de vol plus étalés. Parmi tout ce petit monde, « Rhyacophilia dorsalis », aussi commun qu’incontournable, continue de survoler et d’assurer une fin de saison en beauté.
Nous ne pouvions pas passer à côté de ce beau trichoptère pour la simple et bonne raison que son aire de répartition française est l’une des plus étendues pour ce genre d’insectes. D’ailleurs, le genre Rhyacophilia est l’un des groupes les plus importants d’Europe avec pas moins de 500 espèces décrites à ce jour. Ce trichoptère doit son abondance à de grandes capacités d’adaptation et une élasticité plus importante que certains de ses congénères, à tel point qu’on le retrouve même dans certains parcours fortement impactés par l’activité humaine. Ainsi, Rhyacophilia dorsalis fréquente aussi bien les têtes de bassins que les grandes rivières de plaine. Si ce trichoptère émerge bien en ce début de saison automnale, les…
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