Le bonefish est sûrement, avec la truite, mon poisson préféré, le permit occupant une place à part où la raison n'intervient pas... Notre bone est l'archétype du parfait partenaire de jeu et se prête incroyablement bien à la technique de la pêche au fouet. Il se nourrit dans peu d'eau, accepte assez facilement une mouche bien présentée et se bat comme un beau diable ! Pour ne rien gâcher, on le rencontre surtout sur des destinations tropicales de carte postale. Le traquer en short avec de l'eau cristalline au-dessus de la cheville, et cela souvent pendant nos mois hivernaux gris et froids, devient vite addictif. Espérons donc que cette satanée Covid-19 nous laisse voyager de nouveau.
Commençons tout d’abord par une petite description de notre poisson. De la famille des Albulidae, notre bonefish s’appelle en réalité Abula vulpes. Possédant de très nombreux noms vernaculaires, il est, suivant les pays, le « macabi » en espagnol, le « IoIo » en Polynésie, la « banane de mer » aux Antilles, ou encore le « grey ghost » aux États-Unis. Son nom « bonefish » vient du mot « bone » signifiant « os » en anglais, et qui caractérise très bien cette espèce pleine d’arêtes et peu appréciée…
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant.