Qui pourrait imaginer, en voyant ce ruisseau qui se fraye un chemin parmi les prairies et les forêts du Haut Morvan, que l’Yonne, affluent impétueux de la Seine, a longtemps menacé Paris à travers ses crues aussi soudaines que dévastatrices ? De nombreux barrages, Pannecière, Les Settons, Chaumeçon, l’ont assagi, elle et ses principaux affluents morvandiaux, tels La Cure, le Chalaud ou l’Oussière, entre autres. Mais elle n’en reste pas moins un terrain de jeu pour les moucheurs tout au long de son parcours de première catégorie, de sa source jusqu’à l’aval de Corbigny, dans le département de la Nièvre.
L’Yonne naît au cœur du Morvan au Mont Préneley à 730 mètres d’altitude. De sa source jusqu’à la hauteur du réservoir du Chatelet, l’Yonne n’est qu’un gros ruisseau parmi d’autres. Après sa confluence avec le ruisseau de la Proie qui alimente le lac, elle prend un peu de volume, mais ne devient pas encore un terrain de jeu « idyllique » pour les moucheurs. Serpentant entre bois et prairies, il lui faut attendre les alentours du Pont Charrot pour offrir quelques possibilités aux virtuoses de la 6P6. Mais ce n’est qu’au niveau du pont de Salorges, sur la D37, que la rivière devient vraiment intéressante pour la…
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