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Paris Predator, destination mouche et big fish

En l’espace de deux ans, Paris Predator Fishing a su imposer sa signature auprès de la communauté des pêcheurs sportifs grâce à un concept unique qui allie qualité de pêche, de services et d’hébergements. Défi à relever pour les moucheurs : se mesurer aux carnassiers trophées qui évoluent dans sept étangs ceints dans une propriété de 32 hectares.

Ce n’est pas la première fois que je franchis le portail de Paris Predator Fishing. Après une session estivale consacrée aux black-bass et aux sandres, me voici de retour par un matin froid et humide digne d’un mois de janvier. La meilleure façon de se réchauffer c’est de serrer la main du propriétaire, l’entrepreneur Richard Kollé, un passionné de pêche doublé d’un visionnaire. Un échange sympathique me permet de prendre le pouls du domaine et d’être informé des nouveaux projets de développement. Rien ne semble trop beau ici pour répondre à la satisfaction des amateurs de carnassiers, de préférence de taille XL. Petite nouveauté pour cette saison : l’arrivée d’une belle population de salmonidés qui sonne « officiellement » l’ouverture à la pêche à la mouche sur le domaine. Une aubaine pour les aficionados de la soie de 8/9 et des grands streamers qui veulent diversifier les plaisirs de leur séjour.

Les eaux transparentes permettent des pêches à la mouche d’excellente qualité.
Crédit photo : David Gauduchon

Décontraction et professionnalisme

L’autre façon de se réchauffer, c’est d’aller prendre un café-croissant au club house où m’attend Tanguy Demule, un jeune guide de pêche dynamique, véritable valeur ajoutée pour les pêcheurs qui souhaitent bénéficier d’un pédagogue, que ce soit sur les sept étangs de la propriété, d’anciennes gravières, à proximité de la Seine où Tanguy propose aussi ses services. Entre les étangs Idylle et Arôme qui bordent de part et d’autre une grande terrasse, l’espace de restauration et de repos a été pensé avec soin et goût. Au mur, un écran affiche le plan du domaine et la bathymétrie des étangs aux noms enchanteurs : Idylle, Arôme mais aussi Lagon, Atoll, Palmyre (le plus grand avec ses 4 ha), Roselière et Sauvage. Avec l’étang de la Lagune qui ceint la prestigieuse villa Carpe Diem, épicentre du domaine, cela fait même huit étangs pour une surface en eau de 12 ha. Décontraction et professionnalisme sont de mise ici. Un coup de voiture électrique pour faire le tour du propriétaire. Ce qui frappe immédiatement, c’est la qualité d’aménagement du site, les voies d’accès et les nombreuses plantations qui créent une forme de luxuriance autour des étangs. Un verger et une vigne, des canards et des poules font partie du décor. La pêche ici se déroule en immersion, dans une ambiance bucolique.

Un aperçu de la villa qui peut vous accueillir.
Crédit photo : David Gauduchon

Des eaux claires

On se sent d’autant plus privilégiés que la pression de pêche ici est gérée : deux à trois pêcheurs par jour sur l’ensemble des étangs, avec des rotations. D’ailleurs ici, la pratique de la pêche sportive se veut « écoresponsable » c’est-à-dire en respectant les cycles de reproduction de chaque espèce. Leur bien-être leur vaut même deux mois de trêve pendant la période estivale. Black-bass, sandres, perches, truites et brochets ont un dénominateur commun, la taille et la qualité des spécimens qui peuplent des eaux claires. Tous les étangs sont en effet alimentés par capillarité grâce à la nappe phréatique qui se trouve sous une couche sédimentaire et un lit de sable. Leur profondeur varie de 2 à 4 m (Arôme étant le plus profond). Si des barques sont à disposition sur chacun des sept étangs – de grandes embarcations, en fait d’anciennes barques de sapeurs-pompiers customisées qui permettent de pêcher à trois sans se gêner –, rien n’empêche de venir avec son float-tube, son bateau (des mises à l’eau sont aménagées) ou d’utiliser un paddle mis à disposition. Récemment une flotte de six float-tubes est aussi venue rejoindre l’équipement confié aux pêcheurs. Que demander de mieux !

Une première belle touche pour Tanguy et la bagarre s’engage
Crédit photo : David Gauduchon

De beaux brochets

On vient chez Paris Predator Fishing pour battre son record personnel, qu’on se le dise. 125 cm pour le brochet, la barre est haute car c’est bien celui dont il s’agit de si bon matin. La semaine passée, Tanguy me confie avoir fait de beaux poissons, en dépassant la barre fatidique du mètre. Ce pêcheur aux leurres réputés s’est mis à la mouche il y a peu. Un intérêt tel qu’il monte lui-même ses propres streamers. Les cannes à mouches sont vite montées, la batterie au lithium embarquée ainsi qu’une large épuisette, nous voilà déjà en train d’évoluer sur l’eau dans une ambiance feutrée, la brume matinale dissimulant le fond de l’étang sauvage qui porte bien son nom. Bordure de roseaux, haut-fond, arbres morts, buissons, un large résidu d’herbier au centre de l’étang marque la limite d’une cassure. À la belle saison, tous ces postes se prêteraient à merveille à une prospection en float-tube. Mais avec une température qui frôle les 5°C, c’est emmitouflés que nous décidons de prospecter rive gauche. Tanguy fixe un streamer de sa création : 15 cm de longues fibres orange agrémentées de flashabou. Un modèle simple, mais qui, semble-t-il, « cartonne » en ce moment. Sa stratégie et simple : lancer sa soie flottante au plus près des branches affleurantes afin de déloger les brochets de la bordure. J’avoue être un peu sceptique. Avec cette température hivernale, j’opte pour une soie plongeante et un grand streamer blanc. Finalement, nous nous retrouvons à pêcher dos à dos. Pas une touche jusqu’à 10 heures, ce qui ne semble pas inquiéter Tanguy ne démord pas de sa stratégie.

Un premier brochet qui a attaqué un streamer jaune orange monté par le guide Tanguy Demule
Crédit photo : David Gauduchon

Gros rush

Un rayon de soleil perce la masse nuageuse lorsqu’il envoie son premier ferrage. Sympa le combat dans cette eau claire qui permet d’entrevoir, entre deux eaux, un beau brochet de 80 cm, gras comme un petit cochon de lait. « Ce n’est pas très gros », s’exclame Tanguy, qui décroche le poisson au bateau afin de le libérer rapidement. Il me semble que nous n’avons pas tout à fait les mêmes valeurs… Quelques lancers plus loin, c’est un second ferrage appuyé cette fois, le brochet fait un gros remous à la surface et se décroche. Bon inutile de contredire le local de l’étape, a fortiori lorsqu’il s’agit du guide. Je passe en intermédiaire et trouve un streamer qui se rapproche de l’imitation de Tanguy. Va pour un numéro de duettiste face à la bordure ! Une tirée nette manque de me surprendre. À mon tour de combattre un beau 90 cm dont le tour de taille laisse songeur. Mais c’est Tanguy qui, 10 minutes plus tard, prend le dessus avec un beau métré qui lui envoie un sacré rush. Inutile de préciser que la densité est au rendez-vous. L’air qui s’est réchauffé d’un ou deux degrés suffit à déclencher une belle activité dont il faut profiter. Je me frotte les yeux quand je distingue un « mastodonte » qui suit mon streamer en limite du haut-fond repéré en début de séance. Comme aimanté, il garde cependant une distance de sécurité. Stopper l’animation, l’accélérer, j’opte par le premier scénario : une pause courte suivie d’une traction. A-t-il vu le bateau, ce spécimen que l’on peut estimer à 110 bons centimètres au bas mot, accélère soudain puis prend la tangente. Montée d’adrénaline assurée. Que le temps passe vite quand on s’amuse, bientôt midi et déjà six brochets relâchés. Inutile de revenir sur le concept de Paris Predator Fishing.

Un aperçu de la villa qui peut vous accueillir.
Crédit photo : David Gauduchon

Un rêve de gosse

Cette séance de mise en chauffe ne vaut-elle pas mieux qu’un long discours ? Qui mieux que Richard Kollé pour nous raconter la genèse ce projet un peu « fou » sur le papier : « C’est l’histoire d’un gamin qui pêchait le black-bass à Gravon, où mes grands-parents avaient une maison. Un jour, en passant en voiture, j’ai vu un panneau "à vendre" sur l’étang Arôme, là où, adolescent, j’avais pris mon premier brochet. Je n’ai pas hésité un instant. J’ai ensuite eu l’opportunité de racheter par lots les étangs à proximité, d’anciennes sablières. 32 ha et plusieurs millions d’euros d’investissement : Paris Predator Fishing était né ! Des mois de travaux, d’aménagement, d’améliorations ont été nécessaires avant d’ouvrir. Pour cette seconde saison, nous sommes en période d’observation et d’écoute. L’amélioration permanente est notre leitmotiv. » Preuve en est, l’installation de six nouvelles habitations de 60 m2, montées sur pilotis, avec vue exclusive sur les étangs, pour « uper » encore une offre déjà haut de gamme. Richard Kollé d’ajouter : « Si nous avons d’abord communiqué par le prisme pêche, cette activité qui me tient à cœur ne représente qu’une petite partie de notre exploitation orientée vers le monde du séminaire d’entreprise, les mariages et un tourisme vert haut de gamme. »

Réaliser son rêve de pêcheur, dans un cadre agréable, c’est possible sur le site de Paris Predator Fishing.
Crédit photo : David Gauduchon

Un big one !

Après une nuit calme et très confortable, changement de décor. Tanguy me propose de découvrir l’étang de la Palmyre, le plus grand en surface d’eau, particulièrement destinée aux pêcheurs de brochets, même si sandres et perches trophées ne sont pas absents. C’est à bord de son bateau de guidage, un Alumacraft 165CS parfaitement équipé, que nous allons étendre nos soies. Avec temps humide et froid qui persiste, son confort et la moquette sont les bienvenus ! Tanguy connaît la topographie de ce plan d’eau, très en longueur, ponctué d’îlots et de hauts-fonds que les herbiers viennent coloniser à la belle saison. Un must pour les pêches de surface. Mais pour l’heure, j’opte pour une soie S3 et un streamer de taille XL : un tube fly de 25 cm de long, jaune et vert chartreuse. Sur les encouragements de mon guide qui me place aux petits oignons, je pêche lentement une pente douce. Après une bonne heure de pêche, le toc ressenti dans mes doigts engourdis est sans appel. Ferrage appuyé. Les coups de tête ressentis m’indiquent que c’est bien un « big one ». La soie cisaille la surface, le premier rush est impressionnant, la soie défile contrôlée dans ma main gauche. Tanguy me jette un coup d’œil tout en veillant au bon déroulement des opérations grâce à son moteur électrique avant. Après cinq bonnes minutes de combat, un premier remous en surface et le brochet envoie un second rush. Soudain, la soie se détend. Fonce-t-il vers le bateau ? Malgré une récupération en quatrième vitesse, ma ligne ne se retendra pas. Mon « trophée du jour » m’a fait faux bond. Décroché ! Tanguy, avec flegme et bienveillance, me propose de laver cette déconvenue : « Le soleil revient, allons faire un tour à la truite, peut-être même que quelques black-bass viendront se dorer la pilule dans l’étang Lagon. » C’est un peu dépité que j’accepte sa proposition.

Dans le nouveau plan d’eau à truites, les spécimens sont survitaminés !
Crédit photo : David Gauduchon

Truites survitaminées

Direction l’étang Idylle. Ce sera au tour du guide maison de me faire une démonstration sur des truites survitaminées. À mon tour, je me pique au jeu ! C’est aussi ça Paris Predator Fishing, une diversité d’espèces qui ont pour point en commun de jouer dans la catégorie poids lourds. Quant au mot de la fin, c’est à Richard Kollé que nous le laisserons : « Nos pêcheurs viennent de toute la France aujourd’hui et s’offrent un séjour au même titre qu’un voyage. Pas de problème de visa, d’aérien, de perte de bagages ! Par ailleurs, notre offre familiale permet à chacun, petits et grands, de vivre un séjour harmonieux, dans un dépaysement total. » Paris gagné ! Amateurs de sensations fortes et de convivialité, c’est ici que vous avez rendez-vous.

Richard Kollé, le propriétaire des lieux
Crédit photo : David Gauduchon

Infos pratiques

Un guide pour aller plus loin

C’est un jeune guide talentueux qui vient rejoindre l’équipe de Paris Predator Fishing, Tanguy Demule. Avec lui, les sept étangs de Paris Predator Fishing vous réservent bien des surprises ! Équipé d’un Pontoon Smartliner de 25 pieds et d’un bateau Alumacraft 165CS, Tanguy vous emmènera aussi à la découverte des meilleurs hotspots de la région tels que les grands lacs de la forêt d’Orient, la Seine, l’Yonne. Il saura vous conseiller sur les différentes techniques de pêche et vous permettra de réaliser vos plus belles prises en pratiquant la pêche à la mouche.

Le prix de la qualité

La qualité a un prix ; la tranquillité et le service aussi. Il faut compter 150 € par jour, base 1 pêcheur et 125 € base 2. Le guidage est au prix du marché, en miroir du niveau d’équipement et de compétences : 200 euros par jour (base 3). Quant aux hébergements, selon le standing recherché, leur prix s’échelonne de 138 à 420 € la nuit pour 5 à 12 personnes.

Réservations

Paris Predator Fishing
6, chemin de la Tombe - 77118 Gravon
Tél. : 0614129645
Tel. : 0601454229
Sites : https://parispredatorfishing.com

 

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