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Bien choisir les vêtements et les sous-vêtements pour la pêche à la mouche

Nous négligeons encore trop souvent l’importance des vêtements et sous-vêtements de pêche au profit des waders, chaussures, cannes et autres accessoires plus visibles. Bien utilisés, ils ont pourtant de réels intérêts tout au long de la saison…

En début et fin de saison, il n’est pas toujours évident de s’adapter correctement à la météo. Alors, pour la partie supérieure du corps, j’aime suivre une règle qui consiste à moduler trois couches vestimentaires tout en conservant chaleur, légèreté et mobilité. La première est la plus près du corps. Elle est composée d’un vêtement respirant et extensible à manches longues évacuant la transpiration et évitant ainsi la sensation d’humidité et les odeurs désagréables. La seconde vient apporter une protection thermique contre le froid. Un pull ou gilet polaire épais fera parfaitement l’affaire dans ce cas précis. Enfin, un coupe-vent formera la dernière couche. Il doit également être respirant pour continuer l’évacuation de la transpiration et éviter ainsi l’effet « sauna ». Ici, le goretex est idéal, car il s’agit d’une matière relativement légère qui a l’avantage de concilier les deux atouts. En cas de changements de température, l’une des deux couches supérieures pourra être ôtée au profit de l’autre et vice versa. Dans tous les cas, on gardera la première couche. Les chest packs ou gilets viendront évidemment se positionner par-dessus les vêtements. Pour la partie inférieure du corps (sous la ceinture), j’opte pour un jogging fin en coton avec un minimum de coutures de manière à ne pas endommager l’intérieur des waders. Des chaussettes épaisses et respirantes permettront à nos pieds et chevilles de rester au chaud et au sec.

Quelques références

  • Sous-vêtement Under Hydrox
  • Pantalon Pro HD under wader pants Orvis
  • Veste Allos Lafuma
  • Chaussettes étanches et respirantes Verjari

Bastien nous présente une belle truite alpine de début de saison. Il aura pu monter son col jusqu’aux oreilles et braver ainsi le froid et le vent.
Crédit photo : Bernard Galliano

Pour le cou, la nuque, les oreilles et la tête

À l’ouverture, il n’est pas rare que le mercure passe en négatif, notamment en montagne. Il se peut aussi que les rayons solaires tapent fort, notamment aux heures les plus chaudes. Dans les Alpes par exemple, sur un sol encore enneigé, la réverbération solaire est aussi néfaste que les rayons UV euxmêmes. Toutes les parties proches de la tête doivent également être protégées efficacement contre le froid, le vent et le soleil. Alors, en plus des lunettes polarisantes, on utilisera un tour de cou et un bonnet bien taillé (un modèle trop petit protégera seulement la partie haute des oreilles).

La mi-saison et l'été

Quand arrivent les beaux jours, des facteurs autres que ceux cités ci-dessus nous obligent à nous réadapter. Les températures augmentent, le soleil se montre plus agressif et on assiste parfois à quelques belles averses qui font le bonheur des habitants de la rivière. À cette saison, l’idéal est de garder le vêtement respirant en première couche sur la partie supérieure du corps. En cas de fortes chaleurs, il pourra être porté seul tout en offrant un indice de protection élevé. Il existe aujourd’hui des sous-pulls ou chemises manches longues en textile UPF50+ respirant. Ils affichent un look moderne et garantissent une protection optimale contre les dangereux rayons UV. J’invite donc tous les pêcheurs à opter pour ce genre d’article plutôt qu’à utiliser la crème solaire nocive pour nos milieux aquatiques.

Pour cette session estivale, Bastien ne portera qu’un sous-pull respirant qui garantira, à lui seul, protection solaire et mobilité. Les parties exposées comme les mains et le visage devront tout de même être couvertes de crème solaire.
Crédit photo : Bernard Galliano

En été, l’usage du vêtement de seconde couche peut être obsolète mais, à la mi-saison, il reste encore bien utile. Toutes les formes de vêtements polaires restent, ici encore, d’incontournables classiques qui ont déjà fait leurs preuves. En cas d’averses estivales, ou si le besoin s’en fait sentir, il m’arrive d’enfiler ma veste imperméable respirante directement par-dessus mon sous-pull UPF50+. Cette association ne brise pas la chaîne d’évacuation de la transpiration et me permet de rester au sec tout au long de ma session de pêche. Dans ce cas, un vêtement fin et léger à faible encombrement se range facilement dans une grande poche et peut être ressorti au moment voulu. Pour la partie inférieure du corps, il est nécessaire de garder une sous-couche afin d’éviter le contact direct avec la peau. Les bactéries produites par la transpiration pourraient altérer le textile et réduire la durée du wader dans le temps. Les pantalons sous-vêtements respirants sont alors encore à l’honneur ici. Les plus audacieux pourront troquer les waders contre un pantalon de pêche traité anti-UV. Ces vêtements sont généralement ultra-légers et offrent une coupe moderne et parfaitement ajustée aux moucheurs sportifs. Leurs matières permettent également de conserver un degré de mobilité important. Quant aux shorts de pêche, ils sont certes plus agréables à porter mais laissent le bas des jambes vulnérable aux potentielles agressions extérieures.

Quelques références

  • T-shirt technique Kuruk UPF50 + et son col intégré
  • Chemise Nano dry JMC UPF30+ et son dos doublé en filet avec de larges aérations
  •  T-shirt Sun defense LS Hoodie Orvis UPF50+ et sa capuche intégrale

Casquettes et chapeaux

Indispensables, ils nous évitent bien des insolations et autres maux de tête. Chacun de nous a ses préférences ici et sera plus l’un ou plus l’autre, mais tous deux ont des points forts et faibles à prendre en compte. Personnellement, j’utilise une casquette aérée qui offre une protection solaire tout en évacuant efficacement la transpiration. L’été, les modèles fermés laissent apparaître des auréoles blanches peu esthétiques. Cependant, la casquette ne protège pas les parties arrière et latérales de la tête, ces dernières étant, pour moi, protégées par un vêtement à col intégré. Moins « à la mode », les bobs ou chapeaux à bords larges formeront, quant à eux, de parfaits écrans contre les UV sur tout le pourtour de la tête et jusqu’à la nuque. Aussi belles soientelles, les visières devront être évitées car elles ne couvrent pas la totalité de la tête. Leur protection est uniquement dirigée sur l’avant du visage laissant les autres parties très ouvertes.

Tout comme canne et moulinet, vêtements et sous-vêtements de pêche devront être choisis avec soin.
Crédit photo : Bernard Galliano

En pratique

Pêcher avec une canne trop puissante, un profil de soie mal adapté ou encore un moulinet trop lourd peut vite influer sur notre condition physique et compromettre le résultat final. Mais avoir trop froid ou trop chaud, car on n’a pas su s’équiper avec des vêtements adaptés, peut vite transformer une bonne partie de pêche en calvaire. Gardons bien à l’esprit les notions de mobilité, de protection (thermique et solaire) et de légèreté qui seront décisives au bord du cours d’eau. Le prix sera une fois de plus un critère important et, avant toute chose, la question du partage du budget entre une canne à pêche ou des vêtements de qualité mérite d’être posée.

Un ensemble de sous-vêtements techniques sera parfait pour l’ouverture. En matériaux respirants, ils vous permettront d’affronter les rigueurs du mois de mars dans les meilleures conditions.
Crédit photo : Hydrox - JMC

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