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Les cannes et moulinets mouche "prêts à pêcher"

Pour les jeunes pêcheurs, trouver le moulinet qui leur va bien.

Crédit photo Bernard Galliano
Dans notre précédent article consacré aux pêcheurs débutants, nous avions énuméré en détail les principaux points techniques que doivent rechercher les débutants au moment de choisir leurs canne et soie. Dans les lignes qui suivent, je vous propose de faire le point sur les profils de moulinets et sur les kits « prêts à pêcher » adaptés à l’apprenti moucheur en rivières…

Comme pour les cannes, il faut savoir que tous les moulinets ne sont pas conçus pour porter tous les numéros de soies. Afin d’offrir 100% de ses qualités au pêcheur et d’être le mieux équilibrée possible, une canne rivière pour soie de 4/5 doit fonctionner avec un moulinet de taille 36 ou 46 et une canne pour soie de 3/4 avec un moulinet de taille 35. Aujourd’hui, le marché de la pêche à la mouche propose une offre immense de « moulins » divers et variés. Lorsque l’on débute, il est alors nécessaire de prendre en compte certains facteurs incontournables avant de faire son choix. Très subjective, la question du budget est à considérer avant tout les autres critères et conditionnera la prise de décision finale. En second, je placerais l’utilisation et la taille du moulinet. Autrement dit, la technique choisie (même si la pêche en sèche se taille la part du lion ici) et le milieu dans lequel le débutant évoluera principalement.

Un ensemble idéal pour découvrir la pêche à la mouche.
Crédit photo : Bernard Galliano

Un moulinet réversible

Il ne faut également pas négliger le côté ergonomique du moulinet. On a tous des morphologies différentes qui jouent automatiquement sur la prise en main des objets. Par exemple, un moulinet en taille 35 sera plus petit et léger qu’un autre en taille 46. Ce critère est d’autant plus important lorsque l’on s’adresse à des enfants. Pour les gauchers, assurez-vous que votre future acquisition soit bien réversible droitier/gaucher. Souvent, un simple tour de main suffit à faire le changement. En ce qui concerne l’aspect du moulinet, celui-ci doit posséder une bobine dite « large arbor » (gros diamètre au moyeu de la bobine). Ce qui signifie qu’en action de pêche, la récupération sera rapide et l’effet de mémoire de la soie réduit. Au début, l’entretien ne doit pas être une corvée. Et, même s’il reste primordial pour faire durer le matériel dans le temps, il doit se limiter selon moi au rinçage à l’eau claire, au séchage et au graissage deux fois par an. Pour cela, une mécanique simple couplée à un démontage facile fera le bonheur du moucheur en herbe. Enfin, telle la cerise sur le gâteau, un frein micrométrique et bien réglé viendra réconforter le pêcheur en cas de combat avec un beau poisson. Il doit être étanche pour contrer les immersions récurrentes et imprévues...

Rapides à mettre en œuvre et peu onéreux, les kits paraissent la solution la plus économique pour démarrer la pêche à la mouche.
Crédit photo : Bernard Galliano

Les kits prêts à pêcher

Rapides à mettre en œuvre et peu onéreux, les kits paraissent la solution la plus économique pour démarrer la pêche à la mouche. Cependant, il est nécessaire de connaître leurs principales caractéristiques et de savoir à quels types de pêcheurs ils s’adressent… Généralement, un kit est composé d’une canne, d’un moulinet équipé de backing, d’une soie WF et d’un bas de ligne queue-de-rat standard, de l’étui, de quelques mouches et, parfois, d’une vidéo explicative. Le prix réconfortant (moins de 200 euros) incite souvent les débutants à se tourner vers eux pour découvrir notre passion. De mon côté, j’aurai tendance à dire: « Dites-moi quel pêcheur vous êtes, je vous dirai ce qu’il vous faut. » Autrement dit, outre la question de budget, qui reste décisive, le profil du débutant conditionnera son choix.
● Cas n° 1: je conseillerai le kit au moucheur occasionnel qui pratique la pêche à la mouche comme tout autre sport de plein air. Il aime être à l’extérieur, mais n’a pas vraiment de préférences entre cette activité ou une autre.
● Cas n° 2: le kit peut être une bonne option pour le pêcheur qui manque de temps pour progresser techniquement. Ce dernier gagnera de précieuses minutes au bord de l’eau et sa découverte n’en sera qu’optimisée.
● Cas n° 3: les parents partent souvent sur cet achat pour leurs enfants. Ce choix est plutôt bon même s’ils doivent considérer la question de la prise en main traitée ci-dessus.

Des ensembles "populaires"

Bien qu’ils aient du succès, le sens du mot « populaire » signifie ici que les kits s’adressent à tous les futurs moucheurs. Les cannes standards qui les composent proposent un seul type d’action. Bien qu’offrant un bon rapport qualité-prix, les moulinets manuels restent des produits basiques tous comme le backing et le bas de ligne. La plupart du temps, le profil de la soie et un WF classique. Quant à l’assortiment de mouches, il est assez commun et pas forcément adapté aux rivières pratiquées, d’où l’intérêt de prévoir quelques euros supplémentaires pour d’autres modèles, ainsi qu’une boîte de rangement. Si on compte les points, un moulinet manuel adapté prend l’avantage devant ses confrères semi-automatiques, tous comme les kits prêts à pêcher qui sont destinés principalement à trois cas de figure. Néanmoins Oscar Wilde disait « définir c’est limiter » alors il n’est pas interdit ici de laisser libre cours à ses envies, tant qu‘on prend du plaisir…

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