Depuis vingt ans que je me rends régulièrement sur la côte est, à Boston et Cap God notamment, je dois reconnaître que l’appel est toujours aussi fort quand pointe la fin du printemps, cet appel du striped bass, ou striper (Morone saxatilis), le fameux bar rayé qui, à mes yeux, symbolise la quintessence du poisson de sport – en eaux tempérées il va sans dire – auquel un moucheur peut aspirer se confronter un jour. Je me suis d’ailleurs souvent demandé pourquoi les aficionados de notre bar (Dicentrachus labrax) qui sévissent nombreux lui portaient si peu d’intérêt. Est-ce par esprit casanier, par méconnaissance de cette espèce ou parce que le chant des sirènes leur fait préférer les pêches tropicales le temps d’un voyage ?
Un vrai challenge
Avec le développement que nous connaissons de la pêche à la mouche en mer aujourd’hui, la donne changera peut-être, la curiosité n’étant pas qu’un vilain défaut. Se mesurer au bar rayé est un challenge d’autant plus intéressant qu’à bien des égards son comportement comme son habitat sont proches de celui de notre bar franc, notamment sur le littoral breton
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