Après l’ouverture, l’arrivée d’« Ephemera danica » met à mal notre impatience tant cette période de mai-juin marque un rendez-vous prisé. Plus qu’un symbole, ce grand éphémère a souvent le don de mettre les belles truites en appétit dans des milieux que l’on ne soupçonnerait pas toujours. Xavier Kosmalski nous en fait la démonstration.
Symbole de notre pratique sportive, la mouche de mai n’est pas présente sur toutes nos rivières. Elle a besoin d’un substrat meuble, sablo-vaseux, conditionné à des secteurs lents, favorables au développement de ses larves fouisseuses qui mesurent environ 30 mm. La présence de ce grand éphéméroptère (40 mm avec les cerques) est un bio-indicateur. Comme beaucoup de représentants de notre diversité entomologique, cet insecte souffre de la pollution des sédiments et du colmatage organique des fonds liés, notamment, à l’artificialisation de nos cours d’eau.
Trésor caché
Nichée à la frontière de la Sarthe et de la Normandie, l’Orthe, dans sa tête de bassin, fait partie de ces nombreux petits cours d’eau méconnus, voire oubliés, qui comptent une belle population de truites fario sauvages. La « mouche de mai » reste une période…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?