Les saumons, qu’ils soient liés à l’océan Atlantique ou au Pacifique, sont tous anadromes, c’est-à-dire qu’ils effectuent des migrations des océans vers les fleuves et les rivières pour s’y reproduire. Ils sont même souvent la seule et unique représentation de ce type de migration auprès du grand public, alors que les espèces de poissons à le pratiquer sont très nombreuses. Pourtant, au cours de la complexe et encore imparfaitement expliquée histoire des climats de notre planète, les phénomènes de volcanisme et autres tectoniques des plaques ont fait varier les teneurs de gaz à effet de serre (ceux qui protègent et réchauffent la planète bleue) dans l’atmosphère terrestre. Ainsi, tout au long des 4 milliards d’années de son histoire, lorsque les taux de CO2 se sont effondrés dans son atmosphère, la Terre s’est congelée à chaque fois. Ces périodes de glaciation massive conduisant à de forts abaissements du niveau des eaux, certains saumons se sont alors retrouvés bloqués dans des eaux douces, sans retour possible vers les océans. Ils y ont survécu et s’y sont adaptés en réduisant les migrations nuptiales à des déplacements plus restreints, d’un lac vers
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