La truite fario est certainement le poisson à propos duquel nous disposons aujourd’hui du plus grand volume de données biologiques, d’innombrables études lui ayant été dédiées depuis des décennies. Et en voici quelques exemples marquants.
1961
Cette année-là fut marquée par le premier vol en orbite humain, l’échec cuisant des États-Unis dans la baie des Cochons, à Cuba, et par le début de la construction du mur de Berlin… Mais ce fut aussi une année marquante pour la truite fario qui, si rien n’avait été entrepris, aurait certainement disparu ! Jusqu’à cette date en effet, le transport, la capture et la commercialisation des salmonidés sauvages étaient parfaitement légaux, l’activité étant lucrative pour de nombreux pêcheurs de renom. En 1961, le docteur Guillon, député de la Vienne, propose une loi visant à encadrer le prélèvement dans les eaux libres, adoptée par l’Assemblée sous le nom de loi Guillon, avant d’être intégrée dans le Code rural en tant qu’article 439-2 stipulant que « il est interdit de colporter, d’offrir à la vente, de vendre ou d’acheter des truites, des ombres communs et des saumons de fontaine capturés dans les eaux…
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