On sait que le saumon est le migrateur emblématique, capable de parcourir des milliers de kilomètres entre la rivière qui l’a vu naître et la mer dans le seul but de boucler son cycle biologique. Il n’est bien sûr par le seul. Mais quels sont les intérêts de ces migrations dites anadromes ?
Lorsque l’on parle de salmonidés migrateurs, on pense immédiatement au saumon atlantique (Salmo salar), capable de voyages de plusieurs milliers de kilomètres depuis la rivière qui l’a vu naître jusqu’à ses zones de croissance océaniques. Mais d’autres salmonidés migrent sur de longues distances pour partir en mer à la recherche de conditions de croissance très favorables. C’est le cas des différents saumons du Pacifique (les Oncorhynchus), mais aussi de la truite de mer, qui nous est un peu plus familière. Cette dernière a longtemps été considérée comme une sous-espèce de truite, distincte de la truite fario et de la truite de lac. Ce n’est plus le cas, les scientifiques estimant désormais que truites de mer, de lac et fario sont trois formes d’une même espèce, la truite commune (Salmo trutta).
Les deux formes
D’autres salmonidés possèdent également des écotypes sédentaire ou migrateur, comme la truite…
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