Merveilleux salmonidés : les migrations de la truite
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.08.2022Par : Marc Delacoste
En migrant vers l’aval, les juvéniles accèdent à des zones de croissance plus favorables qui leur permettent de grossir en attendant de remonter pour la reproduction.
Crédit photo Marc Delacoste
Dans notre précédent article, nous évoquions les périples que peuvent effectuer les salmonidés grands migrateurs. Mais la truite fario, pourtant réputée sédentaire, effectue elle aussi des déplacements réguliers.
Si la truite fario est souvent qualifiée de sédentaire, ce terme n’est en réalité utilisé que par opposition à celui de grand migrateur accolé à la truite de mer, par exemple, et qui s’entend par migrateur anadrome (naissant en rivière et allant grandir en mer). En effet, la truite fario effectue elle aussi des déplacements fréquents et parfois importants au cours de sa vie. Les déplacements des truites les plus connus et documentés sont dus à la reproduction.
Les bonnes zones
Les géniteurs entament des voyages parfois importants pour trouver une zone propice à la survie de leurs œufs, puis de leurs alevins (eaux fraîches et propres, graviers non colmatés, etc.). Ils s’installent le plus souvent dans les affluents ou les parties amont des rivières où ils vivent. Cela se traduit par la migration amont des géniteurs en automne, parfois importante, puis par la dévalaison des juvéniles.…
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